Isabelle Doumenc, naturopathe, micronutritionniste et auteure

Étiquette : alimentation

Naturopathie et fertilité, le duo de choc !

Grâce au soutien de la naturopathie, votre fertilité peut être stimulée quelque soit votre situation :

Vous n’avez pas de cycles plusieurs mois après l’arrêt de la pilule ?
Malgré des rapports réguliers depuis 1 an, vous n’êtes pas enceinte ?
Un médecin vient de poser un diagnostic d’infertilité ?
Le spermogramme du père est à améliorer ?
Vous êtes pris en charge dans un parcours de PMA ?

Mettez toutes les chances de votre côté avec la naturopathie pour une fertilité reboostée, en apprenant naturellement à l’améliorer, à l’aide de mon dernier livre « Stimuler sa fertilité, c’est parti ! » paru aux Editions Jouvence.

Des causes d’infertilité aussi bien masculines que féminines

La fertilité décroit dans nos sociétés occidentales : environ 15% de potentiel perdu, hommes et femmes confondus. L’infertilité peut venir de la femme (30%), de l’homme (30%) ou des deux à la fois. Dans certains cas (15 à 20%), elle ne peut pas s’expliquer.

Heureusement naturopathie et fertilité font bon ménage et ce malgré les causes multiples et variées :

  • Recul de l’âge du premier enfant, Il est à 30,5 ans en moyenne, alors qu’il était autour de 26 ans en 1977, et encore plus tardif en milieu urbain, souvent autour de 34 ans. Mais les capacités de reproduction féminines diminuent à partir de 29 ans (1).
  • Dégradation de la quantité et de la qualité du sperme : baisse de la concentration spermatique de 50% en moins de 40 ans dans les pays occidentaux (2).
  • Facteurs environnementaux : pollution des perturbateurs endocriniens et leur conséquence sur les variations des taux d’hormones sexuelles masculines et féminines, les pathologies comme endométriose, syndrome des ovaires polykystiques, ménopause précoce, hypospadias, cryptorchidie et dysfonctionnements thyroïdiens.
  • Tabac, cannabis, alcool, surpoids, stress, alimentation dépourvue de nutriments …. Ces facteurs ont un impact sur les cycles, l’ovulation, les facultés de reproduction pour soi et pour sa descendance via les mécanismes d’épigénétique.

Grâce à la naturopathie, votre fertilité peut être optimisée et reboostée.

Les clés de la naturopathie pour sa fertilité

Dans cette collection de guides, la première partie du livre vous donne des clés pour comprendre  les causes de l’infertilité pour les hommes comme pour les femmes. Un chapitre est dédié à l’importance de l’épigénétique au moment de la fécondation pour transmettre le meilleur capital santé possible à son enfant.  Un autre est consacré aux conséquences néfastes de la pollution des perturbateurs endocriniens sur la fertilité et sur la santé du futur enfant. Vous trouverez également  dans ce livre un petit rappel de vos cours de SVT, à savoir le fonctionnement du système reproductif masculin et féminin.
La deuxième partie du livre vous propose des solutions pour agir avec des conseils ciblés selon les éléments que vous devez faire évoluer : modifier votre alimentation, vous dépolluer, arrêter tabac ou alcool, perdre du poids, adopter une hygiène de vie spécifique à une pathologie (endométriose, SOPK), mieux gérer son stress.

Rebooster votre fertilité avec la naturopathie et l’alimentation 

Adopter une alimentation saine et nutritive. Une alimentation riche en micronutriments pour favoriser le bon fonctionnement de la thyroïde, qui a un impact sur la régularité des cycles et l’ovulation; pour favoriser l’équilibre du système hormonal de la reproduction. Notre système hormonal est vulnérable aux polluants qui le perturbent. Vous saurez comment limiter au maximum les perturbateurs endocriniens dans votre quotidien. Les plus fréquents, ceux absorbés à travers l’alimentation ou ceux qui nous impactent au cours de la journée (air intérieur, décoration, ameublement, cosmétiques, jouets, vêtements etc…). Les hommes ont  des besoins spécifiques pour favoriser la spermatogénèse. Vous saurez améliorer les apports en  zinc, Co Q10, L-Carnitine, par exemple, ou encore en vitamines du groupe B. Si vous avez une endométriose,  une chronobiologie alimentaire la plus anti-inflammatoire possible est recommandée. En cas de surpoids ou de SOPK, vous trouverez aussi des conseils spécifiques pour rétablir la situation. Les index glycémiques n’auront plus de secret pour vous !
Vous souhaitez en savoir plus sur les micronutriments qui boostent la fertilité masculine ? Plus de détails dans cet article de Top Santé

Rebooster votre fertilité avec la naturopathie, rythmes de vie et plantes

Des cures de plantes sont aussi conseillées en fonction des objectifs à atteindre. Certaines permettront de soutenir des fonctions spécifiques, notamment s’il y a une pathologie identifiée, comme l’endométriose ou le SOPK. D’autres pourront accompagner les fonctions digestives et hépatiques. Des conseils de plantes vous sont aussi précisés s’il s’agit de stimuler une ovulation,  de réguler des cycles, de soutenir la thyroïde, la spermatogénèse ou d’ aider l’ organisme à éliminer les polluants avant la conception. 

La régulation des rythmes de vie et la maitrise du  stress  permettent d’améliorer la fertilité grâce à la naturopathie. Le livre vous propose des solutions pour prendre soin de soi au quotidien et vous indique les micronutriments ou  plantes qui seront vos alliées.

Des approches complémentaires comme l’ostéopathie et de l’acupuncture sont reconnues pour relancer la circulation de l’énergie, favoriser l’ovulation ou la nidation .

Que votre couple soit au tout début du projet de conception ou pris en charge en parcours PMA, ce livre vous donnera de nombreux conseils précis pour stimuler votre fertilité par la naturopathie.

Naturopathie fertilité

(1) Dernière enquête nationale périnatale, mars 2016. http://www.xn--epop- inserm-ebb.fr/grandes-enquetes/enquetes-nationales-perinatales
(2) Méta analyse : 185 études, entre 1973 et 2011, 43 000 hommes, Dr Hagai Lévine, juillet 2017, Human Reproduction Update.

Poissons gras, la juste consommation

Sources de protéines et de micronutriments

Saumon, maquereau, anchois, hareng, sardines, les poissons dits « gras » sont d’excellentes sources de protéines, d’ omégas 3 et d’oligo-éléments comme l’iode, le phosphore ou le sélénium.
Pour l’apport en omégas 3, les poissons gras restent la meilleure source animale. Ces acides gras participent à une multitude de processus dans l’organisme. Les membranes des cellules de notre corps en ont besoin, ainsi que la gaine qui tapisse nos neurones. Ils sont aussi indispensables à notre système cardiovasculaire et inflammatoire. Les poissons nous les apportent sous leur forme finale, appelées EPA et DHA. Certains végétaux contiennent de l’acide alpha–linolénique (voir besoins et sources en fin d’article), précurseur des omégas 3. Notre organisme doit les transformer par un processus de conversion, qui dépend de cofacteurs comme le magnésium, zinc, et certaines vitamines B. Différentes études (étude SU.VI.MAX) soulignent nos carences.

Les polluants restreignent la consommation  

Nos besoins en omégas 3 quotidiens sont de 500 mg par jour par l’ANSES*. Pour couvrir ces besoins, on conseillait de consommer des poissons gras 2 à 3 fois par semaine. Ces recommandations ont évolué  à  2 poissons gras  par semaine, en raison de la présence de polluants dans les poissons. Les perturbateurs endocriniens comme les métaux lourds (méthylmercure), les PCB, dioxine ou pesticides se stockent dans la chair grasse de ces poissons. Les métaux lourds « occupent » la place d’autres métaux indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde (iode, sélénium, zinc)  et des mitochondries (fer, cuivre) dans notre organisme.

1 fois par semaine pour les femmes enceintes

En période de grossesse, il est recommandé de limiter sa consommation à  1 poisson gras par semaine. Afin de ne pas cumuler trop de ces polluants qui entravent le fonctionnement des hormones thyroïdiennes, essentielles au développement neuro-cérébral du bébé à naître.
Alternez les poissons consommés car ils n’accumulent pas les mêmes polluants (voir Etude CALIPSO,) : anchois, maquereaux tachetés, sardines, saumon, truite.  À exclure : les anguilles, carpes ou brochets, trop pollués. Le thon est préconisé une fois par mois seulement. Consultez le site de l’ANSES, l’agence de sécurité sanitaire française, pour vérifier les mises à jour.
Pendant le 1er trimestre de la grossesse, privilégiez  les apports en oméga 3 sous forme d’acide alpha linolénique et au dernier trimestre, sous forme de DHA. Choisissez des compléments de DHA, issus d’huiles de poissons dépolluées et protégées de l’oxydation, comme celles des laboratoires Bionutrics, LPEV, ou Lescuyer. ou issus d’algues qui ne stockent pas ces polluants (Équilibre oméga 3 de Biophénix).

Tableaux d’apports

ANSES : recommandations de consommation de poissons, besoins en omégas 3.

Besoins et sources d’acide alpha linolénique : 2g/J, couverts par la prise quotidienne de (au choix) :

2 cuillères à soupe d’huile de colza, ou 1 cuillère à soupe huile de colza + 1 cuillère à soupe huile de   noix, ou 1 cuillère à soupe huile de colza + 3 noix, ou 1 cuillère à soupe huile de colza + 1 cuillère à soupe bombée de graines de lin broyées , ou 1 cuillère à café ½ d’huile de cameline, ou 2/3 de cuillère à café d’huile de lin.

Besoins et sources en EPA et DHA quotidiens : 500mg/J pour un adulte (selon les recommandations de l’ANSES) couverts par la prise quotidienne de (au choix)  : 10g de foie de morue, 15g d’œuf de saumon ou d’œuf de lompe, 25g de maquereau, 30g de hareng, 35g de sardine, 50g de saumon, 120g de truite, 500g d’anchois.

Documentaires : Les secrets du saumon d’élevage, THALASSA, France 3, 2016, ICI

Le saumon d’élevage, ENVOYÉ SPÉCIAL 2013, ICI.

Commet éviter les perturbateurs endocriniens pour protéger la santé future de votre bébé ? Suivez mon guide « Perturbateurs endocriniens, une bombe à retardement pour nos enfants », Larousse, mars 2017.